Puéricultrice : un métier quasi-féminin

Lorsqu’on parle de puériculture, le métier se décline souvent au féminin, ce qui fait qu’on dit surtout puéricultrice et plus rarement de puériculteur, ce qui existe tout de même. Il s’agit en fait d’une sorte d’infirmière qui est spécialisée dans les soins médicaux apportés exclusivement aux bébés et aux enfants, de 0 à 15 ans.

Le métier de puéricultrice

Son rôle est préventif, éducationnel et elle endosse aussi le rôle de conseillère auprès des parents d’enfants dont on lui confie la charge. Elle peut exercer sa profession au sein de différentes structures. Elle peut travailler dans une maternité où elle collabore étroitement avec la ou les sage-femmes des lieux, ainsi qu’avec le pédiatre. Ses missions se rattachent en particulier aux soins donnés aux nouveaux-nés. En pédiatrie, elle s’occupe plutôt des enfants malades et joue l’interface entre la structure et la famille des enfants. Mais elle peut aussi exercer au sein d’un centre de PMI (Protection maternelle et infantile) et c’est là que son rôle prend l’aspect d’une prévention. Elle tient les familles informées de l’état de leurs enfants et c’est à elle qu’incombe la tâche de délivrer les agréments aux assistants maternels.

Des qualités incontournables pour devenir puéricultrice

Le métier de puéricultrice est exigeant et assez prenant. Aussi, il est réclamé à toutes les aspirantes puéricultrices de cultiver et de développer des qualités importantes telles qu’une grande patience, une attention soutenue et continue, une large disponibilité, essentielle lorsqu’on est en relation directe avec de très jeunes enfants en permanence, et un grand sens des responsabilités. Et par-dessus tout, une puéricultrice doit avoir un profond amour pour les enfants et capable de les comprendre. Puisqu’elle joue les intermédiaires entre le centre où elle travaille et les familles, elle doit aussi avoir un sens relationnel et social aigu, le sens de la communication et la diplomatie.

D’autres tâches pour une puéricultrice

Une puéricultrice participe souvent aux consultations dans le cas où elle exerce dans les centres spécialisés. Elle assure un suivi à domicile pour certains enfants qu’un hôpital ou un service de garderie lui auront confiés. Elle prévient les parents quant aux accidents domestiques et contre les risques d’obésité etc. Elle leur apprend les gestes à prodiguer à leur nouveau-né ou à leur enfant malade.

A propos des formations, diplômes et évolution

Pour les candidates au poste de puéricultrice, il leur faut entre 4 et 6 ans d’études pour préparer le DE d’infirmière qui, lui, dure 3 ans. Ou encore avant de pouvoir suivre des formations d’infirmière en 4 ans, après la PACES-première année commune aux études de santé. Ensuite, elles doivent passer le DE de puériculture qui se prépare en 1 an au sein des écoles agrées. Donc, après un Bac+ 3, elles peuvent obtenir le Diplôme d’État d’infirmière, après un Bac+4, un Diplôme d’État de puériculture, et après un Bac+5, un Diplôme d’État de sage-femme. Après 5 ans d’expérience probante, une puéricultrice peut devenir apte à tenir une crèche, une halte-garderie, et peut diriger une équipe d’auxiliaires en puériculture, d’éducateurs de jeunes enfants et d’aides-soignants.

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